Barré. François Clapeau

Bonjour amis lecteurs ! Aujourd’hui, je vous présente un thriller français avec Barré de François Clapeau, un auteur que je n’avais pas encore eu l’occasion de découvrir.

Barré - François Clapeau

L’histoire

Au moment où il s’apprête à arrêter un braqueur de bijouteries, le lieutenant Donat Vigier est frappé par le syndrome de Guillain-­Barré, une maladie auto­-immune qui plonge le patient dans une paralysie progressive et le plus souvent réversible. Sur son lit de réanimation, Donat est prisonnier de son propre corps.
Il doit pourtant stopper l’errance meurtrière de l’inquiétant braqueur, alors qu’un autre danger le menace insidieusement jusqu’à la porte de sa chambre d’hôpital. De la tension des urgences aux frasques des étudiants en médecine, il découvre un univers déroutant où il ne peut avoir confiance en personne, pas même en ses propres sens.

Mon avis

Dans ce roman, nous rencontrons Donat Vigier, lieutenant de police. Alors qu’il est en mission, notre protagoniste se retrouve soudain incapable de bouger, ses membres ne réagissent plus. Une situation effrayante pour lui et sa coéquipière qui va réagir au quart de tour. A l’hôpital, c’est le choc, il souffre du syndrôme de Guillain-Barré, une affection qui provoque une paralysie quasi complète. Il doit donc rester sous étroite surveillance, alité. Ce point de départ m’a tout de suite fait penser au film Bone Collector, sorti en 1999, où Denzel Washigton interprète un agent de police devenu tétraplégique, mais qui continue malgré tout à conseiller ses collègues.

Avec quelques 200 pages, l’intrigue de Barré ne se fait pas prier. L’auteur nous plonge dans un environnement où le temps s’accélère, l’étau se resserre, alors que son personnage semble perdre le lien avec le monde extérieur, emprisonné dans son propre corps. C’est troublant de partager les craintes d’un homme enchainé aux machines médicales, conscient de sa vulnérabilité. On ressent sa frustration, sa colère, ses peurs, son sentiment d’injustice. Ça va vite, mais pour Donat Vigier cette situation est interminable, insupportable.

Barré - Couverture

La main droite ne bouge pas, la gauche non plus. Pas paralysées, plutôt entravées, attachées. Un réveil en forme de cauchemar. Il ouvre les yeux, il est en sueur. Il a l’impression d’être à la merci d’un serial killer assoiffé de sang, prêt à le dépecer.

Chapitre 3

Si pour Donat tout s’est arrêté, l’enquête sur laquelle il travaillait continue. Son équipe a pris la relève, et contrairement à Denzel Washigton dans Bone Collector, notre personnage ne sera pas totalement apte à collaborer. Pourtant un danger se rapproche inéluctablement de sa chambre d’hôpital. Et le policier, en plus de se battre pour retrouver sa mobilité et sa force vitale, perçoit aussi cette ombre qui l’entoure. Mais entre douleurs, médicaments et silence, la sécurité de l’hôpital lui apparait bien dérisoire. Il devra néanmoins faire confiance à ses collègues, ainsi qu’au personnel médical, car ce sont bien les seuls à pouvoir assurer sa survie. Pourtant dans la frayeur de la solitude, tout le monde peut vite devenir suspect…

J’ai apprécié ce roman sans temps mort, où le doute plane sans cesse, où la santé du personnage est aussi importante que l’enquête en cours. Une lecture rapide, efficace et où le danger se trouve partout.

Je remercie chaleureusement Ge du Collectif Polar pour ce cadeau !

« Barré » de François Clapeau.
J’ai lu, 2021.

41 commentaires sur “Barré. François Clapeau

    1. Oui et l’intrigue se déroule presque en totalité dans l’hôpital, pourtant même si le décor est très restreint, le roman se laisse lire très vite. La situation du personnage donne envie d’en savoir plus. 😉

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