Si il y a un livre que je vois régulièrement sur la blogosphère, c’est bien La Maison des oubliés de Peter James. Un roman que Audrey, du blog Light and Smell, a d’ailleurs cité dans le dernier Raconte ton livre spécial Halloween. Alors, comment résister ?

L’histoire
Le déménagement dans ce manoir charmant, en haut de la colline, devait être le point de départ pour une nouvelle vie. Après des années passées dans la banlieue de Brighton, Ollie Harcourt ne pouvait rêver mieux qu’une existence paisible à la campagne. Le reste de la famille suit d’un pas hésitant, mais ne rechigne pas pour autant à cette nouvelle aventure.
Cependant, peu après leur installation, des scènes étranges se déroulent dans la maison.
Des ombres apparaissent, les animaux domestiques se comportent de manière bizarre et plusieurs accidents, plus déroutants les uns que les autres, ont lieu. Bientôt, Ollie n’a plus de doute : leur présence n’est pas vraiment souhaitée. Quelqu’un semble même prêt à tout pour les expulser de là… à n’importe quel prix.
Mon avis
Il y a bien longtemps que je n’avais pas enchainé les pages d’un roman en une journée. Je ne vous le cache pas, l’histoire semble vue et revue. Au cinéma, en littérature, dans les séries télévisées. Pour peu qu’on apprécie l’horreur et l’épouvante, on a tous déjà aperçu l’histoire d’une famille prise au piège dans sa nouvelle demeure qui se trouve être hantée. Oui mais, avec l’écriture de Peter James, cette intrigue fait sacrément effet, et dès le premier chapitre !
La famille Harcourt emménage dans la maison de leur rêve, du moins le grand rêve de Ollie, le père de famille. Sa femme Caro, emballée par le projet mais d’un naturel anxieux, est plus réservée face à toutes les rénovations qui promettent un travail de longue haleine. Leur fille Jade, elle, comme toute adolescente, accuse le coup d’un déménagement et découvre une ville qui lui semble à des milliers de kilomètres de ses amis. Ce que personne n’avait prévu en revanche, va vite arriver. Très vite même. Le rêve dégringole de manière vertigineuse. Apparitions troublantes, évènements glaçants, problèmes de plomberie, températures qui chutent, mises en garde étranges… La maison vit au rythme de leurs frayeurs. Cette bâtisse paraît se nourrir de leurs peurs et donne l’impression d’être habitée par une force qui lui est propre.

Tu sais ce que ça représente d’être paniquée dans sa propre maison ? Tu n’as pas peur, toi ? Qu’est-ce qui va se passer ce soir ? Et demain ? C’est comme si quelque chose ne voulait pas de nous. Dans quoi est-ce qu’on s’est engagés ? Tu penses qu’on devrait partir ?
Chapitre 33 : Jeudi 17 Septembre
Les parents s’enfoncent, entre panique et folie, vers un point de non-retour. L’ambiance est parfaite pour le genre, il y règne une atmosphère parfois poisseuse, parfois étrangement calme, signe d’une tempête à venir. J’ai beaucoup apprécié les réactions de chacun, leurs appréhensions face au jugement de leurs proches, l’évolution de l’adolescente qui avance à contre-courant des adultes. La maison de Cold Hill s’est imprégnée d’un passé funeste et vibre d’une puissance étouffante, à l’instar de l’Hôtel Overlook dans le roman Shining de Stephen King. Je me dois de vous le dire, j’ai souvent pensé à d’autres lectures du King pendant ma découverte, j’y ai retrouvé une écriture frissonnante qui me plait tant. Sans entrer dans le glauque, dans le surfait et dans le macabre, tout se joue ici sur l’aura maléfique et dangereuse qui règne entre ses murs.
Pour une première rencontre avec Peter James, je ne regrette absolument pas ce choix. Le roman tient ses promesses et même si les révélations se sont dessinées facilement dans mon esprit, j’ai dévoré le roman sans me faire prier.
Pour prolonger la visite de cette charmante demeure, je suis bien tentée par le dernier livre de l’auteur, sorti en Septembre dernier : 47, Allée du Lac. Vous l’avez lu ?
« La Maison des oubliés » de Peter James.
Pocket, 2020.
Je l’ai dans ma pal et tu en dis du bien donc je le remonte de ma PAL.
Delphlabibliovore
Chouette, j’espère que tu l’aimeras. ☺️ Merci pour ta visite, belle journée !
Je ne suis pas habituée de ce genre de lecture mais je pense que ça pourrait malgré tout bien me plaire, surtout que j’entends toujours beaucoup de bien de cet auteur 🙂
Oui, c’est un auteur dont on voit beaucoup de bons retour sur la blogosphère et les réseaux. 🙂 Si tu cherches un environnement à l’atmosphère particulière tu peux foncer sur celui-ci, il fait son petit effet et on se laisse prendre au jeu. 😉
J’ai passé un bon moment aussi à Cold Hill ! La fin est assez prévisible mais l’atmosphère est réussie et l’histoire vraiment prenante. C’est ce que j’attends de ce genre de romans. « 47, Allée du Lac » me tente beaucoup. J’essaierai peut-être de me le procurer l’an prochain. 🙂
Merci Hilde pour ton retour ! 😊
Comme tu le dis l’atmosphère est très réussie, et c’est ce qui fait tout le charme de ce roman. En espérant que « 47, Allée du Lac » soit tout aussi prenant. 😁
Ce genre d’histoire est souvent efficace. Le titre, la couverture, le résumé, ton avis… tout donne envie de découvrir ce roman. D’ailleurs, n’ayant jamais lu l’auteur, ce serait l’occasion ! Sans oublier que tu fais référence à Stephen King et je ne résiste pas à King 😛
Je suis ravie que ma chronique te donne envie de le lire Marinette ! Ce livre pourrait certainement te plaire, je l’espère en tout cas. L’ambiance est bien travaillée et on se laisse prendre au jeu sans aucune difficulté. C’est efficace, exactement ! Je serais ravie d’avoir ton retour dessus, toi qui affectionne aussi King (et j’espère aussi que tu y trouveras ce style que j’ai aimé). Bonne découverte ! 😊
C’est totalement le genre de roman qui va me plaire. Et, comme tu dis qu’il t’a fait tourner les pages en une journée,… je n’hésite pas !
Alors j’espère que tu passeras un bon moment avec ce titre. Et que tu te laisseras entrainer facilement dans cette aventure frissonnante. 😉 Je serais ravie de voir ta chronique à son sujet, passes un bon week end. 🙂