Après le coup de cœur ressenti pour le premier tome de L’adoption, je n’ai pas longtemps résisté à l’envie de découvrir le second. Attention, cet article révèle des éléments du tome précédent !

L’histoire
Qinaya est repartie. Après l’arrestation de ses parents adoptifs pour enlèvement, elle a regagné son Pérou natal. Après un an et demi de recherches, Gabriel, son « grand-père » de France, se rend à Lima pour la retrouver. Mais le vieux bourru va aller de désillusion en désenchantement, car en 18 mois, la petite a changé, elle a grandi… et elle a oublié son séjour en France. Elle a oublié son « achachi », son grand-père…
Mon avis
C’est avec un final bouleversant que j’ai quitté Qinaya et son grand-père adoptif Gabriel lors de ma dernière lecture. Pressée d’avoir le fin mot de cette histoire, j’ai replongé le nez dans les planches sans me faire prier. Ici, nous sommes toujours en compagnie de Gabriel, ce papi bougon, et il s’apprête à retrouver sa petite fille adorée, renvoyée dans son pays natal. Une séparation atroce, pour des raisons qui le sont tout autant !
Si dans le premier épisode on apercevait le bonheur grandissant d’une famille et les incertitudes face à un enfant adopté, dans ce deuxième opus, on découvre avant tout le déchirement face à l’enlèvement, la perte d’un être cher. Parents, grands-parents, frères et sœurs, chaque parcelle de la famille est dévastée. Et je dois vous avouer que le contraste entre les deux albums m’a chamboulée, je ne m’attendais absolument pas à un tel retournement dans le récit.
Au cours de son périlleux voyage, Gabriel va devoir surmonter bien des obstacles, mais aussi la vérité. Il va faire la rencontre d’un homme qui lui aussi a besoin de réponses. Un homme qui recherche également une personne proche, sa fille, disparue lors d’une mission humanitaire. Gabriel et son compagnon d’infortune vont alors partager leurs expériences, leurs vécus. La relation parents/enfants est clairement le cœur battant de cet album.


Ce second tome possède une dimension plus dramatique, Gabriel vivant à la fois dans l’espoir de retrouver une enfant perdue et les regrets passés face à son rôle de père. Des regrets déjà aperçus lors de la précédente lecture. Et pourtant, sous ses airs de grincheux, il n’en est pas moins attendrissant. Sans être un coup de cœur comme son prédécesseur, la suite de cette histoire m’a émue par les évènements qui ont frappé cette famille.
Encore une fois, Zidrou et Arno Monin nous propose un univers émouvant où les liens familiaux sont de la plus grande importance, qu’ils soient de cœur ou de sang.
N’hésitez pas à découvrir ces deux lectures, je vous les conseille grandement.
« L’Adoption, tome 2 : La Garùa » de Zidrou & Monin.
Bamboo Édition, 2017.
J’adore quand tu nous parles de BD ! Je n’arrive pas à liker tes chroniques, encore un bug WordPress ! 😊
Merci Frédéric ! 🙂 Ah oui, les caprices de WordPress, ça arrive. 🤭
oh que oui, là ça marche ouf ! 😁
🤭