The Rain, Après l’apocalypse. Virginia Bergin

Bonjour amis lecteurs, comment allez-vous ? Vous souvenez-vous de “The Rain” que je vous présentais dans un précédent article ? Vous pouvez le retrouver ici. Aujourd’hui, je reviens avec le second tome : The Rain, Après l’apocalypse.

L’histoire

Je m’appelle Ruby Morris. Je déteste la pluie. Je vais vous dire un truc étrange au sujet des apocalypses, un truc que je ne savais pas avant d’en vivre une. Ça a l’air assez horrible, hein ? Faites-moi confiance… Ça peut toujours être pire. C’est ce qui arrive quand vous êtes seul, qu’il y a eu une apocalypse mondiale et que vous espérez l’arrivée de votre père comme il l’avait promis, mais qu’il ne se pointe pas. Alors qu’est-ce que vous allez devenir ? Et chaque jour, vous essayez de ne pas vous poser la question… Tout va bien se passer. Ou pas…

Mon avis

▲ Si vous n’avez pas lu le précédent tome, il est possible que cet article trahisse quelques détails, mais je vais faire de mon mieux pour rester discrète. Au moins maintenant, vous êtes prévenus.

Dans cette suite, nous retrouvons Ruby Morris, cette jeune adolescente, survivante de la pluie mortelle qui s’est abattue sur la terre. Quelques semaines (ou quelques mois, allez savoir, même notre chère Ruby semble l’ignorer) se sont écoulées depuis la fin du premier roman. Et notre petite protégée semble avoir écoulé aussi sa lucidité. On sent que la folie la guette, que la confusion progresse dans son esprit. Et quelque part, même si ça pouvait parraitre indéniable d’en passer par là, ça fait mal de la voir se noyer dans le brouillard épais de sa solitude.

Heureusement, cette adolescente ordinaire n’a rien perdu de sa répartie, ni de son entêtement. Elle s’est même forgée à travers les (mauvaises) expériences. Si son cerveau est revenu à des principes originels (manger/dormir/se cacher), elle reste tout de même à l’affût du danger et apprend à connaître son ennemi naturel pour mieux le duper, ou plutôt l’esquiver. Même si ça ne l’empêche pas de prendre des risques inconsidérés. Jusqu’à ce qu’une rencontre inattendue (en même temps, elle n’attend plus personne depuis longtemps) la réveille de sa torpeur. Et c’est toujours un brin cinyque qu’elle nous entraîne une nouvelle fois dans son aventure post-apocalyptique. De villes en villages, de maisons en foyers, Ruby est prête à retourner ciel et terre pour retrouver et aider ceux qu’elle aime.

J’ai aimé le retour des précédents personnages et la découverte d’autres, que l’on espérait tant. Certains sont effrayants par leur cruauté, mais je ne doute pas que de tels cas soient possibles dans un univers ravagé comme celui-ci. L’être humain peut se montrer cruel envers son prochain quand le pouvoir et la perversion embrume la raison. D’autres, en revanche paraissent tellement détachés des évènements qu’on se demande si ils prennent conscience que le monde ne sera jamais plus pareil. Et si jusque là, Ruby pensait avoir vécu le pire, c’était sans compter sur une révélation qui pourrait tout changer. Seulement voilà, tout le monde ne se bat pas pour la bonne cause, et notre protagoniste (et tant d’autres) va en faire les frais.

Vous l’aurez peut-être compris, j’ai grandement apprécié cette histoire en deux volumes. Et même si, je dois bien l’avouer, j’ai une préférence pour le premier, je serais prête à rechausser mes bottes pour suivre cette adolescente si un troisième volet venait à paraître. Car Virginia Bergin nous offre quand même une belle marge d’imagination pour la fin de ce roman.

Une très bonne aventure post-apocalyptique guidée par une jeune héroïne qui ne manque pas de mordant.

Ça vous dirait une balade sous la pluie ?

“The Rain, après l’apocalypse” de Virginia Bergin. Bayard, 2018.

27 commentaires sur “The Rain, Après l’apocalypse. Virginia Bergin

    1. Merci Kin pour ton retour 😊
      C’est vrai que la pluie mortelle ce n’est pas ce qu’on voit le plus dans les histoires de fin du monde, et ce côté hyper réaliste (avec Mère nature qui reprend le dessus) apporte un vrai plus à la lecture !
      Bonne soirée, a très vite 🙂

      1. Ouais, d’ailleurs est ce que tu sais si il y a un lien quelconque avec la série tv ? parce qu’il m’a pas semblé mais ils ont quand même grave copié le pitch XD

        1. D’après ce que j’ai trouvé sur internet, les réalisateurs se sont inspiré du livre mais l’histoire n’a aucun lien avec le livre (hormis la pluie mortelle). Donc c’est le même phénomène mais avec une autre histoire. Tu as vu la série ? 🙂

    1. Merci beaucoup 😊
      Ruby (et son petit caractère bien marqué) m’a vraiment plu, et je crois que c’est ce qui m’a entraînée aussi facilement dans cette lecture 🤭
      Passes une belle soirée !

  1. Je garde réellement un très bon souvenir de cette duologie post-apocalyptique. Je lis très rarement ce genre littéraire alors qu’il détient quelques petits trésors comme celui-ci 😉

    1. Ruby malgré ses airs revêches (vue la situation, ça peut se comprendre) a ce petit quelque chose d’attachant et d’empathique. 🙂 Merci pour ton retour Steven, passes une belle soirée !

  2. Effectivement je me souviens avoir lu ta chronique du tome 1, le résumé m’avait vraiment marquée 🙂 C’est une histoire assez atypique, quand on y réfléchit bien. Le monde post-apocalyptique est un classique en SF, mais la pluie mortelle ça, c’est une nouveauté ! Ca me fait penser à une duologie que j’ai lu il y a longtemps, “Larmes”, écrite par Lauren Kate. C’est l’histoire d’une ado qui, si elle pleure, est capable de causer de grosses averses et tempêtes. Du coup il y a le même thème de l’eau que dans ta chronique 😉

    1. Oui, ce n’est pas fréquent comme thème, on a plus l’habitude je crois, de croiser l’effet inverse, la sécheresse.
      Merci pour cette idée de lecture, je vais aller voir le résumé de ce pas, car j’aime beaucoup l’idée ! 😃

      1. Oui effectivement, généralement on a plus de dystopies avec les effets du réchauffement climatique, la sécheresse entre autres (ça me fait penser à un livre que j’ai lu il y a très longtemps, dont je ne me souviens plus le titre, mais où l’histoire se déroulait dans un monde futuriste avec des terres arides etc.).
        De rien 🙂

        1. La blogueuse L’oeil noir m’avait cité « Et toujours les forêts » de Sandrine Collette sur l’article du premier tome de The rain. Il me semble qu’il était justement question de terres arides dans celui-ci. Est ce que, par chance, ce serait ce titre ? Il doit y en avoir tellement sur ce sujet aussi 🤭

          1. Haha non ce n’est pas celui-ci 😉 je viens de regarder la couverture sur internet, et je me souviens que la couverture du livre dont je te parle est orangée, avec un arbre en plein milieu. Mais comme tu dis, il y a tellement de romans sur ce sujet que retrouver le titre revient à chercher une aiguille dans une botte de foin ^^

          2. C’est une bonne lecture mais sans plus, alors je suis pas sûre de m’en souvenir si ça ne m’a pas marquée ^^ Mais tente toujours, au cas où 😁

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